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le blog de marcus

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19 février 2007

Soulages, lumières et reflets du noir !

Coup de projo sur un artiste majeur de l'abstrait, si vous aimez rothko, olivier debré, de staël, barnett newman....et que vous ne détestez pas ne noir, vous serez sensible à la peinture de Pierre Soulages..........

http://www.pierre-soulages.com

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14 janvier 2007

Nicolas pourquoi pas ?

Difficile de dire que le discours n'est pas républicain, difficile de dire qu'il n'y avait pas de l'allant, du souffle, de la conviction, difficile de dire que l'individu est pris en défaut dans la capacité à incarner la parole en mouvement, difficile d'affirmer que son discours fait état d'un manque de propositions nettes, difficile de considérer qu'il n'a pas la carrure pour mener le pays.

S'il peut être la garantie contre le délitement du tissu politique Républicain pourquoi ne pas voter Sarkozy ?

Puisque son discours ne semble pas être la seule mise en oeuvre d'un programme issu de la caste droitière et néo-libérale, qu'il se présente enfin comme candidat au-delà de l'ump, il se peut que pour la 1er fois je vote contre le candidat PS et pour une personnalité ancrée initialement à droite !

Le débat télévisé, organiser par le PS, à l'occasion de l'investiture de son candidat, était une réussite malgré le fait que le choix Royal fut lui une erreur. L'exercice démocratique de même nature, au sein de l'ump fut un échec, un courant politique ne pouvant changer ses pratiques en un instant, mais le choix du candidat semble être le bon.

Ainsi l'antienne est vérifiée une fois encore, la présidentielle est la rencontre du peuple et d'un candidat, les dynamiques de parti ne font pas d'une personnalité sans réelles vision politique, un, ou une, présidentiable possible ! Et les sondages ne sont pas, quant à leurs nature et très souvent leurs résultats, la réalité de l'expression et des volontés d'un peuple !

Les législatives sont l'affaire des partis, pas la présidentielle, voilà ce qui fait intégralement partie de l’héritage gaullien !

C’est sur le pont et à la manœuvre que l’on reconnaît le capitaine, ainsi a t-on jamais vu  celui-ci demander permission de celle-là à son équipage..... il ne me semble pas !

 

Mieux vaut s’en remettre à qui ne tremblera pas au moment de tracer la route et de tenir la barre !

8 janvier 2007

Etre en avance mais avoir du retard !

J'me demandais au passage s' il existe encore parmi les gars et les nanas de moins de trente piges des individus de bonne volonté pour lire  les mémoires de La rochefoucauld(pléiade, 40 eus, oeuvres complètes). Ainsi après une brève piqure de rappel quant à l'épais brouillard littéraire contemporain(christine angot, rendez-vous, flammarion, 19 eus), un retour aux horizons dégagés des mémorialistes clairs et concis du XVII ème réconcilie agréablement avec le trekking littéraire vers les hauts sommets. Chère chritine il est temps d'écrire vos mémoires et d'attendre quatre siècles pour publier, qui sait...........

Zètes trop en avance Christine !

Bref essayez donc le p'tit françois(6 eus en poche), qui, on vous l'accorde, n'est pas un perdrau d'l'année, mais qui lui au moins n'aura jamais fini de dire ce qu'il avait à dire !

8 janvier 2007

Marianne, une presse qui pense !

Le dernier numéro de Marianne(n° 507 du 6 au 12 janvier 2007), 2,5 eus, propose en sept points un programme de renouveau, un matériaux intellectuel et politique réaliste et cohérent, dont nos candidats seraient bien inspirés de reprendre quelques réflexions et propositions. Sans dogmatisme, sans politiquement correct, ce journal en phase avec un électorat qui a souvent déserté certains quotidiens nationaux, proprets et creux, nous donne la preuve qu'un journalisme d'opinion reposant sur une réflexion  sincère et encore possible. La bonne santé de ce titre est la preuve irréfutable que la presse de caste,  ne prenant référence qu'en elle même, et sur les vents dominants du prêt à penser, doit passer la main. Le journalisme d'injonction, rive gauche, est désormais apte à se présenter devant monsieur le juge du tribunal de commerce en la chambre des liquidation aux fins de mettre un terme à une farce journalistique qui n'a que trop durée !

Il est au taquet ce JFK !

8 janvier 2007

De nouveaux clivages ?

Le non au TCE ne fut pas seulement la manifestation d'un rejet d'une politique interne, mais bien l'expression de ce qui semble être de nouveaux clivages politiques dans la société contemporaine.

La consultation référendaire aura permis de ranimer le feu éteint du débat public et de voir s'affronter des positions politiques argumentées entre promoteur de visions différentes de l'Europe. Preuve en est faite que l'attention portée à la chose publique n'est pas en déclin et que la parole politique sait lever les énergies dès lors qu'elle est égale à elle même, dégagée enfin de ce discours "Techno "qui stérilise toute tentative réelle d'innovation et d'action politique.

Le non de gauche dessine désormais la ligne de fracture de clivages hier encore enfouis sous le discours de l'expertise, il repose la question de l'identité citoyenne, de la pertinence de l'idée de nation, des contours d'une communauté de destin, et pose l'alternative décisive entre la fidélité aux idéaux d'une gauche républicaine et la conversion, ou  rupture, en faveur des systèmes démocrates marchands anglo-saxons.

L'Europe ne peut être qu'un simple marché, elle ne peut encore se passer des  nations, ce seul cadre légitime et démocratique de l'expression des peuples.

L'attachement aux valeurs républicaines :

la nation contrat
la prééminence de loi
la place centrale de l'école comme vecteur d'identité et d'autonomie citoyenne
l'efficacité de la redistribution publique(le service public à la française) opérée par un Etat régulateur vecteur d'égalité des chances
la laïcité
      
.......sont ces biens communs auxquels les promoteurs du non n'ont pas voulu renoncer.

Ainsi ces nouveaux clivages ne sont en fait qu'un simple retour aux principes fondateurs de la république.

Parce que le message de gauche est un message d'émancipation de l'individu contre toute forme d'uniformité et d'asservissement, le retour à la pensée républicaine, à une pensée authentiquement de gauche, ne peut aboutir qu'à une remise en cause de ce modèle européen dont la devise se résume à une organisation de la libre concurrence.

Au modèle de la non interférence entre les agents s'oppose celui de la non domination entre les individus.

Le parti socialiste, parti du centre, au surplus bien plus démocrate que républicain, ne répond plus aux attentes de l'électorat de gauche.

Il faut espérer que 2007 sonnera la fin du Parti socialiste, ce parti en fin de course, il sera ainsi à nouveau possible de refonder à gauche !

C'est ainsi à la lumière des principes de nos républiques passées que la gauche de demain saura à nouveau compter dans le débat public !

 

Ségolène c’est non !

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